« Les agriculteurs français ne réclament que de pouvoir vivre de leurs productions, il est donc nécessaire de pratiquer une forme intelligente de protectionnisme agricole pour permettre aux filières en péril de se rétablir », préconise-t-elle dans un communiqué. « La multiplication des mouvements de colère des agriculteurs un peu partout dans notre pays est le reflet d'une crise agricole sans précédent qui puise ses racines dans des décennies de politique européenne destructrice », poursuit-elle.
« Cette crise est d'abord celle de la concurrence déloyale massive qui frappe avec une particulière sévérité les filières de l'élevage », continue la présidente du Front national. « Le marché français est ainsi inondé de produits étrangers qui tirent les prix vers le bas, ce qui interdit aux producteurs de simplement pouvoir vivre de leur travail. »
Les éleveurs français de porcs ont accusé mardi l'Allemagne d'avoir encouragé ses producteurs à frauder sur la TVA, renonçant à 250 millions d'euros de recettes pour doper sa production. Plus tôt, mercredi, le Collectif Nouvelle Ecologie du Front national avait fait connaître par communiqué une suggestion visant à « mettre en place deux taux de TVA différents selon la qualité de la viande ayant un label minimum ou non », afin de renverser « la victoire des élevages ultra-industriels ».