« Les basses températures de ces derniers jours suscitent des craintes sur les parcelles les plus avancées » de blé ou d'orges, qui pourraient être endommagées par le gel, explique le cabinet Agritel. En France, la proportion de blé dans un état bon à excellent a légèrement diminué la semaine dernière, passant de 91 à 88 %. Ce type d'inquiétude est plutôt de nature à faire monter les prix, car le marché anticipe une récolte moins importante.
Mais en parallèle, la récente hausse de l'euro face au dollar rend les céréales européennes moins attractives sur le marché mondial. Le volume disponible risque donc d'être plus important, ce qui pousse les prix à la baisse.
Sur Euronext vers 14h45 (12h45 GMT), la tonne de blé était stable sur l'échéance de mai à 151,50 € et perdait 25 centimes sur celle de septembre à 162,50 €. 8 500 lots environ avaient été échangés. Le maïs était stable sur l'échéance de juin à 163 € et gagnait 25 centimes sur celle d'août à 168,50 €. 450 lots avaient changé de main.
