Le marché très axé sur la parité euro-dollar attend notamment une réunion de la Fed mercredi, censée statuer sur une potentielle hausse des taux américains.
Si la banque centrale américaine ne changeait pas ses taux, c'est le discours de sa présidente Janet Yellen qui sera suivi avec beaucoup d'attention pour tenter de déterminer à quelle échéance ils remonteront. Les cours des blés européens sont fortement influencés par ces décisions car ils sont exportés en dollars.
En France, les yeux restent rivés sur l'état des cultures de blé, à quelques semaines de la récolte chez le 1er exportateur européen de la céréale.
« Le rendement de cette campagne en France sera inférieur à 2015, mais il s'agissait d'une année exceptionnelle, et le rendement 2016 espéré est situé à un très bon potentiel » a résumé un analyste du marché mardi.
79 % des surfaces de blé sont jugées dans un état « bon à très bon », selon le rapport publié vendredi par l'établissement public FranceAgriMer. L'an dernier à la même époque, ce taux était de 87 %. Et le 15 avril dernier, il était de 92 %.
La détérioration des conditions de culture en deux mois est due aux intempéries, pluies et inondations du mois de mai qui ont endommagé une partie des champs.
Le maïs baisse également mais reste soutenu par la fermeté des cours à Chicago où les opérateurs attendent une révision à la baisse des surfaces semées aux USA, chiffre qui sera communiqué lors du rapport du 30 juin, indique Agritel dans une note.
Sur Euronext vers 14H30 (12H30 GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de septembre à 168,50 euros, et 1 euro à 173 euros la tonne pour l'échéance de décembre. Plus de 20 000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 1 euro à 186,75 euros la tonne pour l'échéance d'août, et 25 centimes à 176,50 euros pour l'échéance de novembre. Environ 500 lots avaient été échangés.