Le ministre avait déjà ordonné des inspections dans l'ensemble des abattoirs de France et créé un délit de maltraitance qui peut viser les directeurs des ces établissements après la divulgation, par l'association anti-viande L214, d'images de maltraitance dans des abattoirs.
Au surlendemain de nouvelles vidéos choquantes, tournées dans les abattoirs de Pézenas (Hérault) et de Puget-Théniers (Alpes-Maritimes), pourtant objets d'une visite « surprise » du député LR de l'Hérault Elie Aboud, membre de la commission d'enquête parlementaire sur les abattoirs, le ministre propose désormais de rendre publics les résultats de ces contrôles.
Le ministre a également fustigé les reproches qui lui sont adressés par Brigitte Bardot. « Quand je reçois une lettre de Brigitte Bardot qui me traite de "Ministre de la Souffrance" (...) je n'accepte pas d'être mis sous pression avec des accusations lamentables ».
Il a également mis en cause l'association L214, rappelant que ses membres « veulent faire disparaître ce qui a été l'agriculture, ils ne veulent plus d'élevages, ils ne veulent plus qu'on mange de viande, mais on ne peut pas accepter cette pression ».
« Quand on apprend que ces dernières images de L214 n'ont pas été prises après les contrôles qu'on a fait mettre en place mais qu'elles ont probablement été filmées bien avant et que d'ailleurs le salarié a été sanctionné (...) il faut être honnête », a-t-il ajouté.