Petits progrès et gros reculs pour la Confédération paysanne

Alors que l'Assemblée nationale a définitivement adopté, hier soir, la loi biodiversité, la Confédération paysanne ne cache pas son scepticisme. Si elle admet que le texte comporte « quelques véritables progrès », elle n'en conteste pas moins beaucoup de mesures. Elle déplore notamment « le délai de 2018 et les nombreuses dérogations courant jusqu'à 2020 » en matière d'interdiction des néonicotinoïdes, dont « les effets destructeurs vont se poursuivre pendant encore des années ».

Elle salue comme une « bonne nouvelle » l'interdiction des brevets sur les plantes et les animaux issus de croisements ou de sélection classique mais estime que le législateur « en se refusant à traiter la question des nouveaux OGM, laisse la porte ouverte au brevetage des gènes dits natifs c'est-à-dire existant à l'état naturel (...) ce dont ne se privent pas les multinationales ».

La Confédération déplore enfin que « par la compensation, la loi acte la destruction d’espaces qui préservent la biodiversité, par exemple pour construire un aéroport dans le bocage de Loire-Atlantique », dénonçant « la marchandisation de la nature, ou comment s’enrichir en détruisant la biodiversité… ».

« Nous continuerons à nous mobiliser contre les grands projets inutiles, contre les OGM nouveaux et anciens, pour le droit d’échanger et de ressemer nos semences », conclut le communiqué.

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