« Les cours des céréales demeurent sous pression, malgré l'incident climatique majeur qui affecte la production française, dans un contexte de récoltes abondantes sur la mer Noire et outre-Atlantique », indique le cabinet Agritel dans une note.
Le Conseil international des céréales (CIC), basé à Londres, vient ainsi de prévoir une récolte mondiale pratiquement au même niveau que celle, déjà record, de l'été 2015, à quelque 730 millions de tonnes.
A la bourse de Chicago, les cours du blé américain étaient proches cette semaine des plus bas niveaux constatés depuis dix ans.
En maïs, par contre les producteurs français manifestent « leur inquiétude face à des conditions climatiques qui demeurent sèches sur la moitié sud de la France et dans un contexte où les levées avaient déjà été affectées par les intempéries du printemps et les attaques d'insectes », ajoute Agritel.
Sur Euronext vers 15H00 (13H00 GMT), la tonne de blé perdait 1 euro sur l'échéance de septembre à 165,25 euros et 25 centimes sur celle de décembre à 169,25 euros. Plus de 10 100 lots avaient été échangés.
Le maïs était pour sa part en hausse de 25 centimes sur l'échéance de novembre à 164,75 euros et sur celle de janvier à 167 euros. Plus de 1 500 lots avaient changé de main.