Sur Euronext, peu avant 13H00 (11H00 GMT), le contrat d'une tonne de blé pour livraison en décembre baissait de 50 centimes d'euro à 157,50 euros, et cédait également 25 centimes d'euro, à 162,75 euros, à l'échéance de mars. A 12H50 (11H50 GMT), près de 6 000 lots de blé avaient été échangés, et une centaine de lots de maïs.
Malgré la baisse annoncée par l'USDA des stocks mondiaux de blé, susceptible de soutenir les cours, les projections ont confirmé un niveau de production record dans le monde pour la campagne 2016, à 744,8 millions de tonnes (Mt).
Un analyste soulignait le « très peu de possibilité d'exportation » d'un blé français « trop cher », qui amenait le marché à « glisser gentiment ». A la même heure, le maïs reculait à 50 centimes d'euro, à 160,25 euros sur l'échéance de novembre et était à l'équilibre pour l'échéance de janvier, à 162,75 euros. « Au niveau du stock monde, on attendait une belle baisse des stocks qui n'a pas eu lieu », notait cet analyste.
En maïs, « le stock mondial reste pléthorique malgré une révision à la baisse de -1,3 Mt à 219,5 Mt », notait pour sa part le cabinet Agritel. Sur la France, le marché attend pour mercredi le premier bilan de la campagne 2016/2017 publié par France Agri Mer.