« Si des aides publiques pour renflouer la trésorerie des exploitations agricoles figurent dans le plan de soutien, elles doivent couvrir le financement des intrants mais également le financement des travaux au champ », demande Gérard Napias, président de la Fédération nationale Entrepreneurs des territoires (FNEDT). Il a adressé un courrier en ce sens le mois dernier au ministre de l'Agriculture.
Selon le communiqué du syndicat, 40 % de la surface en céréales française est récoltée par les entrepreneurs en travaux agricoles. Le réglement des prestations de récolte s'étale sur l'automne et jusqu'en novembre-décembre. « Cette année, la fragilisation des trésoreries d’exploitations agricoles entrainera un retard de paiement supplémentaire », craint-on à la FNEDT. En conséquence, elle demande « le financement de la trésorerie des entreprises de travaux avec des prêts garantis par la BPI sur les zones les plus touchées depuis le printemps par les inondations, par des annulations de travaux suite à la faible récolte et par les conséquences de la chute du prix du lait ».
La FNEDT réclame également le report des cotisations sociales et des échéances de prêts pour le matériel.