Vers 12H30 (10H30 GMT), le contrat de blé à échéance décembre perdait 50 petits centimes à 161,50 euros, tout comme celui de mars, à 166,25 euros, dans un volume d'échanges très calme d'à peine 4 400 lots. « Face à la forte compétitivité mer Noire actuelle, l'activité export en Europe est moins dynamique », notait le cabinet Agritel, même si le volume des exportations physiques atteint tout de même 452 256 tonnes en blé tendre cette semaine.
Un analyste notait en effet la reprise d'un « léger courant d'affaire » sur le marché physique, avec des bateaux à destination du Maroc, de l'Algérie, ou des Etats-Unis.
L'attentisme du marché s'explique aisément côté maïs : la récolte est encore peu avancée, ayant juste démarré dans le sud-ouest de la France, selon cet analyste qui « attend de voir comment ça va évoluer ». Mais globalement les faibles volumes attendus n'incitent pas à l'optimisme sur une reprise des échanges : « les vendeurs sont très prudents, ce qui fait que les affaires sont coincées. Tant que la récolte n'aura pas avancé, le marché va avoir du mal à se décanter », dit l'analyste.
Peu après 13H00 (11H00 GMT), le maïs était inchangé sur le contrat de novembre (162 euros) et ne gagnait que 25 centimes d'euro à 164 euros, sur celui de janvier, avec moins de 200 lots échangés.
Sur le marché physique, blé et maïs perdaient un euro.