« Les investisseurs spéculatifs soldent des paris à la baisse, et c'est largement lié au fait que l'on a pris connaissance d'excellents chiffres sur les exportations », a expliqué Jack Scoville, de Price Futures Group. Dans ses chiffres hebdomadaires sur les ventes à l'étranger, le ministère américain de l'Aariculture (USDA) a fait état d'exportations correspondant aux attentes les plus élevées pour le blé et le soja, et même meilleures que prévu pour le maïs.
Les producteurs américains « continuent de faire des affaires à l'étranger et nous sommes très compétitifs sur le marché mondial », a avancé M. Scoville, prévenant néanmoins que la force persistante du dollar commençait à susciter de vraies inquiétudes.
Si les cours du blé et du maïs ont franchement profité de cette actualité, le marché du soja est resté à la traîne, se contentant d'une légère hausse. Contrairement aux séances précédentes, « on n'a pas fait état de vente de soja aujourd'hui », ont remarqué dans une note les experts de la maison de courtage Allendale, en référence à des annonces faites chaque jour par l'USDA de façon séparée des chiffres globaux sur les exportations. « Cela alimente un état d'esprit légèrement négatif sur le marché », ont-ils conclu.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé, a terminé à 3,4200 dollars contre 3,3850 dollars en fin de séance précédente. Le boisseau de blé pour décembre, lui aussi le plus actif, s'échangeait à 4,0300 dollars, contre 3,9700 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour janvier, là encore le plus échangé, coûtait 9,8950 dollars contre 9,8575 dollars précédemment.