Vers 12h30 (11h30 GMT), la tonne de blé gagnait 50 centimes sur Euronext, après quelques séances difficiles, à 157 euros sur décembre et 162,75 euros sur mars, dans un volume d'échanges conséquent, supérieur à 12.400 lots.
Lors de la semaine dernière, « les chiffres australiens ont été en grande partie "pricés" (pris en compte dans les cours, ndlr), comme les chiffres en Argentine », a indiqué à l'AFP un analyste du cabinet Agritel. « On rebondit par mimétisme de la séance d'hier à Chicago », a-t-il ajouté, salut le « retour des investisseurs à l'achat sur le marché de Chicago » et l'afflux d'argent qui en a résulté et a permis de « stopper la baisse ».
Le ministère australien de l'Agriculture a confirmé mardi ce que tous les marchés voyaient venir depuis un bon moment, une récolte record de céréales et notamment de blé en Australie, grâce une météo très favorable. La production de blé est annoncée « en hausse de 35 % à un niveau record de 32,6 millions de tonnes », annonce dans un rapport Peter Gooday, directeur du Bureau australien des études économiques et scientifiques pour l'agriculture (Abares), selon qui les moissons, qui ont démarré en octobre dans certaines régions, vont s'achever courant décembre. « Cette hausse record a été possible grâce à d'importantes pluies à l'est du pays entre juin et novembre (liées au phénomène La Niña) », permettant à la région de Nouvelle-Galles du Sud de « passer principale région productrice avec 10,5 M de tonnes », notait de son côté le cabinet Inter-Courtage.
La tonne de maïs, elle, était à l'équilibre, tant sur janvier que sur mars, à respectivement 162,75 et 163,75 euros, dans un volume d'échanges inférieur à 200 lots.
