La tonne de colza grimpait légèrement peu avant 15 h (14 h GMT) sur Euronext, gagnant 25 centimes d'euro sur février à 412,75 euros et sur mai à 412,25 euros, dans un volume d'échanges à peine supérieur à 4.300 lots.
« La graine de colza est sous l'influence directe des huiles végétales, et notamment de l'huile de palme, qui fait chaque jour un nouveau plus haut », commentait pour l'AFP un analyste du cabinet Agritel, qui soulignait que cette marchandise était à son plus haut niveau « depuis plus de quatre ans ».
Cette fermeté tenait bon en dépit de chiffres de récolte de canola très importants dévoilés jeudi par l'agence canadienne Statcan. « Les agriculteurs canadiens ont dit avoir produit 18,4 millions de tonnes de canola en 2016, ce qui est pratiquement identique à 2015 », indiquait Statcan mardi, qui relevait un « rendement moyen inégalé » à l'hectare, qui surpasse l'ancien record « atteint lors de la récolte exceptionnelle de 2013 ». Un rendement toutefois contrebalancé par « un recul de 6,6 % de la superficie récoltée ».
Sur le marché physique, les prix des tourteaux de soja comme de colza étaient stables, tandis que les huiles de soja étaient orientées à la baisse.