Peu avant 13h30 (12h30 GMT), la tonne de blé perdait 1 euro, tant sur l'échéance de mars à 164,50 euros que sur celle de mai à 167,25 euros, dans un volume d'échanges modeste, inférieur à 5.000 lots.
L'USDA a annoncé vendredi dans son rapport mensuel une révision à la hausse de la production mondiale de blé, de 744,7 à 751,2 millions de tonnes (Mt), principalement par le biais de la récolte australienne, désormais estimée à 33 Mt contre 28,3 Mt le mois précédent.
« Quid de la réalité logistique de l'exportation de l'Australie ? », s'interrogeait encore lundi Gautier Le Molgat, analyste du cabinet Agritel, qui pointe l'« optimisme » de l'USDA sur ce sujet.
Il soulignait par ailleurs que « le marché français est en mode "préparation avant les fêtes" » et qu'il y a beaucoup de « dernières concrétisations d'opérations avant les fêtes », de nombreux collecteurs s'apprêtant à fermer « pour au moins une quinzaine de jours ».
La tonne de maïs était elle inchangée pour l'échéance de janvier, à 164,50 euros, et perdait 25 centimes d'euro sur celle de mars à 165,50 euros, dans un volume d'échanges très faible de 72 lots.
