Vers 12h45 (11h45 GMT), la tonne de blé était inchangée sur mars, à 164,75 euros, comme sur mai à 167,75 euros, dans un volume d'échanges modeste, inférieur à 6.700 lots.« On est presque entré dans la période des fêtes », commentait un analyste du cabinet Inter-Courtage, « le marché américain ne baisse plus, les agriculteurs ne vendent plus, c'est extrêmement calme ». Il estimait qu'il y avait probablement une rétention de marchandises du fait de la faiblesse des cours, « même si on nous dit que l'offre sera énorme, gigantesque en 2017 », notamment avec les productions de l'hémisphère sud.
La tonne de maïs, elle, reculait de 75 centimes d'euro sur janvier à 164 euros, tout comme sur mars à 165 euros, dans un volume d'échanges supérieur à 500 lots.
« La hausse du dollar demeure un atout majeur pour limiter l'impact baissier des céréales en Europe », notait le cabinet Agritel, avant de souligner que « la hausse du rouble engendrée par le rebond des cours du pétrole pèse sur les origines russes, par une perte de compétitivité à l'export ».