Peu après 17 h 00 (16 h 00 GMT), la tonne de blé à échéance mars gagnait 25 centimes à 170,25 euros la tonne. Celle de mai, 50 centimes à 172,50 euros la tonne, dans un volume de transactions étoffé supérieur à 19 000 lots.
Le marché note l'amélioration des cours à Chicago depuis le début de l'année, profitant de la timide détente du dollar et surtout d'un intérêt limité de la part des producteurs à accentuer les ventes, note le cabinet Agritel.
En Europe, certains pays ont profité de cette période pour conclure quelques achats, comme l'Algérie, qui a finalisé jeudi un achat de 475 000 tonnes de blé meunier. Selon le cabinet Intercourtage, les origines retenues seraient l'Argentine et l'Europe, il semblerait même que la France ait pu participer sur une partie du volume vendu.
Certains producteurs s'inquiètent par ailleurs pour les cultures en Europe de l'Est, frappée par une vague de froid, avec le mercure au dessous de 13 degrés à Kiev, qui devrait descendre encore dans les 48 à 72 heures. Ils craignent que la couverture neigeuse soit insuffisante pour protéger les terres et les semis, note Agritel.
Le maïs, pour sa part, perdait 25 centimes d'euro sur l'échéance de mars, à 169,25 euros, et restait stable sur l'option juin, à 172,50 euros la tonne, dans un volume d'affaires très mince de 1 252 lots.