mais des nouveautés qui répondent à de réels enjeux, estime Clement59. (©Claas)
Rutabaga : « Dans "Sima", il y a "international". Il vient des exposants et des visiteurs du monde entier, qui ont la chance de travailler dans des pays qui ne démolissent pas, jusqu'à la faillite et la ruine, ceux qui produisent, qui nourrissent la population en quantité et avec une qualité enviée par le monde entier, qui entretiennent la moitié du pays en dessinant un paysage si beau vu du ciel. C'est aussi l'occasion de demander à l'Inra ses propositions pour sortir de la crise et quels modèles de fermes envisager pour l'avenir. Posons aussi la question aux Chambres d'agriculture, au ministère, etc. »
Pffff : « Le Sima est pour les constructeurs et les concessionnaires avant tout. Les agriculteurs peuvent aller s'y promener pour voir les nouveautés (et j'ai bien dit "voir") mais ça s’arrête là. Mieux vaut un salon comme Innov-Agri avec démonstrations au champ. Ceci étant dit, les entreprises de l'agroéquipement ne sont pas responsables de nos prix de vente ! Elles feront faillite s'il y a de moins en moins d'exploitants pour acheter leur camelote ! »
Moi-même : « Ce salon pourrait être à l'autre bout du monde, ça ne changerait rien. Nous, agriculteurs, ne sommes plus concernés. Nous n'avons plus les moyens de nous payer le moindre matériel agricole, sauf s'il est d'occasion et s'il a plus de 30 ans. (...) Si j'avais su, j'aurais investi dans un mulet pour tirer une herse plate de 2 m de large comme le préconisent certains donneurs de leçons. »
Clement59 : « Les gros tracteurs, les matériels énormes, c'est beau, ça fait rêver parce qu'on a tous des machines dans le ventre. Mais une partie de Farming Simulator suffit à faire passer ce fantasme. Moi si je vais au Sima, c'est pour les innovations, les nouvelles technologies. C'est passionnant car il y a toujours des nouveautés qui répondent à de vrais enjeux. La plus grande coupe, qui fait 2 m de plus à chaque édition, n'a rien de très innovant... »
Pffff : « Ne confondez pas Sima et Sia, qui sont séparés depuis longtemps. Le premier ne cible pas les producteurs mais les constructeurs. Quant au second, je n'y vais plus depuis qu'il est devenu un salon pour bobos parisiens. »
Lebomayennais : « L'agriculteur qui va au Sima ou qui investit ne doit pas être très malin ! il est temps de boycotter ce salon ! Restrictions pour tout le monde ! »
Et le Sia, il sert à quoi selon vous ?
Rutabaga : « Je me souviens de la première année où j'ai vu les stands des grandes surfaces au Salon de l'agriculture. J'ai dit à son président de l'époque, que je connaissais : "vous mettez le loup dans la bergerie." Il m'a répondu : "je suis obligé, sans les GMS, je ne boucle pas le budget." Tous les autres arguments sont de l'enfumage. Conséquence : des éleveurs sont installés sous des escaliers. C'est bien un rapport de force fondé sur l'argent. »
Eleveurcorrezien : « Les stands McDo ou Lidl au Sia ? Ce salon n'est plus qu'une grande farce... Les vrais responsables de la crise agricole sont les consommateurs. Mais chut, ce sont aussi les électeurs... »
123 : « Les visiteurs, rien que des "escrolos" bobos et des politicards, tout ce beau monde formaté par des médias et des réseaux sociaux ne connaissant rien à l'agriculture, et complètement déconnectés des réalités. »
Titian : « Un bal de faux culs... »
Jovébosé : « Aller au salon, c'est dire "amen" à tous ces politiques qui ne font rien pour nous. »
Moi-même : « Les politiques présents, les agris absents, juste retour des choses. Il est vrai qu'eux ne paient pas l'entrée et se déplacent tous frais payés. »
Tlecomte : « De beaux discours ! "Je vous aime" et dès qu'ils sont sortis du salon, ils s'en foutent... »
Olmer : « Les mêmes c... à chaque salon, ça devient ridicule, comment peut-on encore accueillir des gens comme ça ? "Je suis le mieux placé pour vous sauver". Oh, mon dieu... »
Titian : « Il ne manque plus que les cacahuètes à balancer aux derniers éleveurs, ça serait plus honnête. »
