Peu avant 13 h 00 (11 h 00 GMT), les cours du blé gagnaient 1,75 euro à 174,25 euros la tonne pour l'échéance de septembre, et 1,50 euros à 181 euros la tonne pour l'échéance de décembre. Le volume d'échange était supérieur à 13 000 lots. À la même heure, les cours du maïs s'amélioraient aussi de 1,25 euro la tonne, à 169,50 euros pour l'échéance d'août, et de 0,75 euro, à 169,50 euros pour l'échéance de novembre, dans un volume d'échanges inférieur à 300 lots.
Dans un « contexte confirmé de dégradation de l'état des cultures, la récente baisse des cours implique le retour d'acheteurs sur certains points techniques » souligne Agritel dans une note. Pour la journée, le marché suivra un appel d'offres lancé par l'Égypte pour du blé meunier devant être chargé entre le 21 et le 31 août, signalent les analystes. Il y a 10 jours, l'Égypte a acheté 115 000 t de blé russe. Pour sa part, l'Algérie a acheté 70 000 t de maïs, sans doute argentin, entre 176 et 178 dollars la tonne sur juillet-aout.
Les prévisions hebdomadaires du ministère américain de l'agriculture USDA alimentent la tendance à la hausse. « Même si c'était attendu par les opérateurs, les conditions continuent de baisser, avec 34 % des blés de printemps dans de bonnes à excellentes conditions contre 35 % la semaine dernière et 69 % l'année dernière à la même époque » signale Intercourtage dans une note. Quant au maïs, 64 % des cultures américaines sont en bon ou excellent état, contre 65 % la semaine précédente et 76 % à la même époque de l'an dernier.
Côté Russie, Grain Union, cité par Intercourtage, estime que le pays pourra exporter le même volume qu'en 2016-17, c'est-à-dire 28 millions de tonnes. Les opérateurs semblent penser que ce chiffre est un maximum logistique, qui pourrait être poussé à 30 millions de tonnes pour UkrAgroConsult. « Mais le retard de récolte impactera aussi le début de campagne d'exportation » souligne Intecourtage.
