Peu avant 12 h 30 (10 h 30 GMT) sur Euronext, le prix de la tonne de blé reprenait un euro sur l'échéance rapprochée de septembre à 170 euros, et était presque inchangée (+ 25 centimes) sur décembre à 175,50 euros, dans un volume d'échanges modeste de 7 300 lots environ.
Plusieurs éléments venaient en soutien des cours des céréales. Au premier rang, la présence remarquée des acheteurs internationaux, qui reviennent à l'achat très peu de temps après leurs derniers appels d'offres, comme le souligne Sébastien Poncelet, analyste au cabinet Agritel. Ainsi, l'Égypte, premier importateur mondial de blé, revient à l'achat de blé tendre pour la troisième fois en juillet, tout comme l'Algérie.
Autre information de nature à pousser les marchés agricoles à la hausse, un rapport du ministère américain de l'agriculture (USDA) dégrade les conditions de l'ensemble des cultures américaines, notamment le soja et le maïs.
La tonne de maïs était sans direction mardi, perdant 75 centimes sur l'échéance rapprochée d'août à 163,50 euros et regagnant à l'inverse un euro sur novembre à 166,75 euros, dans un volume d'échanges légèrement supérieur à 110 lots.
« Le marché des grains est extrêmement suiveur du marché de Chicago en plein "weather market" (période de surveillance des prévisions météo, NDLR) », soulignait Sébastien Poncelet, qui mentionnait par ailleurs les fortes pluies en Allemagne, alors que les récoltes de blé viennent à peine de débuter.