Vers 15h30 (13h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé abandonnait 50 centimes d'euro sur le contrat de décembre à 162 euros, ainsi que sur le contrat de mars à 168 euros, dans un volume d'échanges supérieur à 9.000 lots.
Après le soutien mardi accordé au blé par la baisse de la parité eurodollar, les opérateurs ont suivi l'acquisition par l'Algérie d'environ 660.000 tonnes de blé meunier, « sans doute français », entre 210 et 212,50 dollars la tonne sur janvier, note le cabinet ODA, soulignant que l'Ethiopie « remettait à mercredi prochain » la date limite de son appel d'offres pour l'achat de 400.000 tonnes de blé, initialement fixée à mercredi.
Mais globalement, l'ambiance reste « morose » sur les marchés, avec une activité « terne » tant sur le physique que sur les marchés financiers, note Agritel.
Alors que la Russie envisage des exportations de blé supérieures à 32 millions de tonnes durant la campagne, il est « difficile d'imaginer dans ce contexte un potentiel de hausse significatif » ajoute Agritel, « à moins d'un affaiblissement durable de l'euro ».
Sur le maïs, vers 15h30 (13h30 GMT), après la reprise de mardi, les cours partaient à la baisse sur l'échéance novembre, abandonnant 1,25 euro la tonne à 147,50 euros, et restant stables à 156,50 euros la tonne sur l'échéance janvier.
Agritel note que le temps chaud et sec annoncé pour les quinze prochains jours devrait permettre aux agriculteurs ukrainiens de rattraper leur retard dans les récoltes de maïs. Au 17 octobre, ils n'avaient récolté que 39 % des surfaces avec un rendement de 4,47 tonnes à l'hectare, très bas et toujours en deça de la moyenne des cinq dernières années.
