L'accord-cadre 2018-2021 signé entre la France et la FAO fait « de la lutte contre le changement climatique, de la multi-performance de l'agriculture et de l’éradication de la faim, les priorités de la collaboration entre la France et la FAO en vue de la réalisation des objectifs de l’Agenda 2030 et de l'Accord de Paris », indique le ministère de l'agriculture dans un communiqué.
« Stéphane Travert souligne, à ce titre, l'importance d'assurer aux agriculteurs des revenus décents, de répondre simultanément aux attentes des consommateurs et des citoyens, objectifs partagés, qui sont aussi au cœur des Etats généraux de l'alimentation. »
Le ministre français et le directeur général de la FAO se félicitent aussi « des progrès enregistrés dans les négociations agricoles lors de la Cop23 » et constatent que « le rôle de l'agriculture pour relever le défi climatique est aujourd'hui largement reconnu par la communauté internationale ».
Pour eux, « la FAO a un rôle clé à jouer pour catalyser et appuyer les efforts des pays dans l’adaptation de leurs systèmes agricoles et alimentaires ». José Graziano da Silva souhaite ainsi que la FAO rejoigne la coalition « une planète » lancée par le président de la République, Emmanuel Macron.
José Graziano de Silva a d’ailleurs participé, en marge du One Summit Planete, à une rencontre au siège de la Banque mondiale à Paris sur le foncier et la séquestration de carbone dans les sols qui a mis en avant l'initiative « 4 pour 1 000 : des sols pour le climat et la sécurité alimentaire », soutenue par le ministère de l’agriculture et de l’alimentation et dont la FAO est membre.
Stéphane Travert et José Graziano ont renouvelé leur engagement à promouvoir les pratiques agro-écologiques comme réponse prometteuse aux défis de demain.