![]() Le nombre de tracteurs standards neufs immatriculés en France a progressé de 19 % sur les huit premiers mois de l'année 2012, par rapport à la même période l'an dernier. (© Terre-net Média) |
Ce jeudi 25 octobre se tenait à Paris la conférence de presse d'automne de l'Axema (l'Union des Industriels de l'Agroéquipement) et du Sedima (Syndicat des Entreprises de Services et Distribution du Machinisme Agricole). Les deux entités présentaient à cette occasion l'état de santé de la filière française des agroéquipements et les perspectives de développement pour 2013.
18.268 tracteurs immatriculés de janvier à août 2012
![]() Cliquez sur le graphique pour l'agrandir. (© Axema) |
Nous parlons bien ici d'unités immatriculées et non d'unités commercialisées, car une partie de ces tracteurs ont été vendus à la fin de l'année de 2011. En effet, le marché est actuellement pertubé par de forts délais de livraison, qui s'expliquent par le lancement de nouvelles gammes pour répondre aux évolutions des normes anti-pollution.
Des marchés des céréales favorables
Pour l'Axema, cette évolution favorable du nombre de tracteurs standards neufs immatriculés est en partie dûe à « la bonne tenue des cours des céréales, la remontée des cours des pommes de terre et l'amélioration des cours du lait et de la viande ».
Le syndicat estime que près de 30.000 tracteurs standards neufs seront immatriculés au total sur l'année 2012. Soit une hausse de 8 % par rapport aux 27.751 immatriculations de l'année dernière.
Pour 2013, les constructeurs sont un peu plus pessimistes, avec un marché en recul de 4 à 5 %, soit près de 28.500 tracteurs standards neufs immatriculés.
Le point de vue des concessionnaires Le Sedima rapporte le bon moral des concessionnaires. Plus de 50 % d'entre eux pensent que le second semestre 2012 vera le nombre de ventes se stabiliser et 41 % s'attendent même à une hausse.
Concernant le marché de l'occasion, il suit l'évolution positive du neuf, et ce, « malgré les difficultés rencontrées avec la reprise d'occasions de plus en plus récentes dont le prix peut avoisiner celui de certains tracteurs neufs » en promotion. Le Sedima met donc en garde les concessionnaires sur le calcul de la valeur de la reprise, qui en cas d'erreur, réduira la marge de la vente du matériel neuf. |
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