Du 12 au 27 janvier 2015, agriculteurs, salariés agricoles, retraités, employeurs de main-d’œuvre et tous les cotisants ou bénéficiaires de la Mutualité sociale agricole devront élire leurs représentants locaux pour un mandat de cinq ans.
Pour l’organisme de sécurité sociale propre au secteur agricole, l’enjeu est de taille. « Des candidats en nombre, sur tous les territoires et un taux de participation élevé seront la garantie d’une Msa responsable, proche de ses adhérents et toujours en progrès », expliquait déjà Gérard Pelhate, le président de la Caisse centrale de Msa, en mai dernier.
La Msa joue en effet sa légitimité auprès des pouvoirs publics et de l’exécutif en tant que guichet unique pour tous les domaines de la protection sociale du monde agricole : retraites, maladie, accidents, famille, invalidité, etc.
Les représentants de la Msa veulent surtout montrer que le mutualisme reste le meilleur garant d’une gestion et de la mise en place d’actions qui répondent aux préoccupations des bénéficiaires.
Dépasser les 40 % de participation
Ainsi le taux de participation sera un indicateur crucial. Et Gérard Pelhate, qui cèdera sa place de président, s’en fait un objectif crucial. « Nous avions obtenu 39 % de participation globale il y a cinq ans, nous voulons faire mieux en 2015. »
Pour y parvenir, la Msa innove en proposant deux possibilités de voter. Outre le vote traditionnel par correspondance papier, les 3 millions d’électeurs pourront voter par internet via une plateforme de vote dédiée et sécurisée.
Mais avant de mobiliser tous les bénéficiaires et cotisants à la Msa pour qu’ils s’expriment en janvier prochain, le premier enjeu est de les mobiliser pour se porter candidat. Car, sur l’ensemble du territoire, la Msa doit recruter pas moins de 25.000 candidats au poste de délégué cantonal ou régional.
Les candidats doivent se déclarer officiellement avant le 8 décembre 16h. En l’absence de candidats suffisants dans certains cantons, « des regroupements de cantons auront lieu », explique la Msa.
