Stéphane Le Foll veut plus de grandes cultures biologiques

Stéphane Le Foll veut plus de grandes cultures biologiques

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Le programme "Ambition bio 2017" que le ministre de l’Agriculture a présenté vendredi 31 mai 2013 en présence de l’Agence bio et des acteurs de la filière biologique, se décline en six axes : développer la production, structurer les filières, conquérir des marchés, renforcer la recherche et le développement, former les acteurs et adapter la réglementation.

Il s’agit toujours de développer la production. L’objectif du programme est de doubler la part de la Sau en production biologique en quatre ans. Pour cela, le ministre s’est engagé à apporter une enveloppe annuelle de 160 millions d’euros jusqu’en 2020, incluant les crédits nationaux et les aides à la conversion et au maintien, qui seront intégrées, selon les propositions du Conseil européen et de la Commission européenne, dans le 2e pilier de la Pac 2014/2020.

A court terme, le ministre de l’Agriculture veut donner la priorité aux projets de conversion en grandes cultures. « Il faut développer les oléoprotéagineux en visant l’indépendance protéique pour l’alimentation animale et humaine, en lien avec le plan protéines végétales », a-t-il assuré.

Cibler les zones où l’enjeu de l’eau est important

Le ministre souhaite par ailleurs coupler l’objectif de convertir les surfaces bio de grandes cultures avec l’enjeu de la qualité de l’eau. En fait, Stéphane Le Foll veut concentrer les efforts de financement, d’animation et d’accompagnement en faveur des exploitations situées dans les zones où la qualité de l’eau pose problème.

Et plus que l’atteinte à tout prix d’objectifs de surfaces converties, la filière biologique a surtout besoin d’être structurée. Le ministre s’est ainsi engagé à porter à 4 M€ par an le soutien au fonds Avenir bio, géré par l’agence bio, pour financer des projets de structuration de la filière. Dans le même esprit, la Banque publique d’investissement pourra être sollicitée par des sociétés, notamment coopératives, « pour financer des investissements structurants de stockage, transformation ou commercialisation. »

Toujours dans un objectif de structuration, le ministre a évoqué le développement de la contractualisation, un outil, selon lui, pour « sécuriser à la fois les débouchés des producteurs et les approvisionnements des distributeurs ».

Côté consommation, les acteurs de la filière veulent garder le cap en faveur de la restauration hors domicile, avec l’ambition de fournir 20 % de produits bio dans la restauration collective d’Etat. Cependant, un éventuel allègement des conditions d’accès aux appels d’offres publics par les producteurs ou groupements de producteurs n’a pas été évoqué.

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