L'amélioration météo aux Etats-Unis, avec l'arrivée d'un temps plus sec, a nettement pesé sur le marché de Chicago mardi, entraînant dans son sillage les prix européens.
Les opérateurs restent très attentifs aux dégâts éventuels provoqués par les fortes pluies en France, mais « il est trop tôt pour parler de dégradation qualitative (...) Il n'y a pas lieu de surévaluer ce risque pour le moment », estime le cabinet Agritel dans une note.
La Coordination rurale, 2e syndicat agricole, met néanmoins en garde contre un « risque sérieux de baisse de la production européenne de céréales », notamment en France et en Allemagne.
« L'automne doux a favorisé la présence des pucerons (...) Les pluies favorisent dans le nord la fusariose, une maladie fongique de floraison. Si elles persistent, elles dégraderont aussi les qualités des céréales les plus au sud qui terminent leur cycle », craint le syndicat dans un communiqué.
En maïs, les cours gardent « une bonne tenue » sur les échéances les plus rapprochées, en raison «d'une raréfaction des disponibilités de fin de campagne », explique Agritel.
Sur les échéances plus lointaines en revanche, « les cours cèdent un peu de terrain dans la perspective d'une récolte mondiale record ».
Sur Euronext vers 14H00 (12H00 GMT), la tonne de blé perdait 50 centimes sur l'échéance de septembre à 164,25 euros et restait stable sur celle de décembre à 170,25 euros. Le volume d'affaires était modeste, avec moins de 4 000 lots échangés.
Le maïs était stable sur l'échéance de juin à 171,75 euros et perdait 50 centimes sur celle d'août à 176,50 euros. Environ 500 lots avaient changé de main.
