« L'euro ne donne pas un gros élément de fermeté » commentait pour l'AFP Gautier Le Molgat, responsable analyse et recherche au cabinet Agritel. En revanche, la mise en vente, annoncée par le gouvernement russe, d'un volume allant jusqu'à 1,5 million de tonnes de blé, seigle et orge fourragère sur le marché intérieur russe ou à l'exportation (provenant des réserves du fonds d'intervention russe, achetés entre 2008 et 2016) n'a pas eu de conséquences notables, selon Gautier Le Molgat.
« On s'attend à ce qu'ils fassent de très belles ventes, la question c'est : « est-ce qu'ils vont honorer ce rythme d'exportations dans la campagne tout le temps ? » Si la réponse est non, ça laissera de la place pour les origines européennes et pour les origines américaines.
Le rouble s'est quand même apprécié depuis quelque temps face au dollar donc l'écart de prix s'est réduit », a t-il déclaré à l'AFP. La principale nouvelle de la semaine pour les marchés reste le prochain rapport mensuel du ministère américain de l'Agriculture, qui doit paraître jeudi.