La demande de biodiesel de colza est actuellement forte en prévision de l'hiver, saison lors de laquelle le colza est la seule plante susceptible de produire du biocarburant qui ne fige pas à basse température. Mais ce contexte porteur était atténué par la très mauvaise santé des cours de l'huile de palme, en chute libre ces derniers jours à la Bourse de Kuala Lumpur. Même si elle remontait très légèrement jeudi, elle demeurait en dessous des 2 000 ringgits la tonne sur l'échéance de janvier, « un plus bas depuis trois ans », soulignait Sébastien Poncelet, analyste au cabinet Agritel, qui évoquait des « stocks colossaux ».
Peu avant 13h30 (12h30 GMT) sur Euronext, la tonne de colza était inchangée, tant sur l'échéance de février à 376 euros, que sur celle de mai à 377,25 euros, pour un peu plus de 1 100 lots échangés.
