« C'est un peu dans la suite de ce qui s'est passé hier à Chicago, où le marché avait d'abord reculé avant de rebondir en fin de journée sur des achats », a commenté Paul Desert Cazenave, responsable de l'analyse marché à Logaviv.
Concernant le maïs, « même s'il n'y a pas eu de nouvelles très importantes concernant le flux des exportations américaines vers la Chine depuis le début de la semaine, ça ne devrait pas empêcher le ministère de l'agriculture américain de modifier son bilan la semaine prochaine », a commenté M. Desert Cazenave.
Le marché anticipe donc la publication par le ministère américain de l'agriculture d'un nouveau rapport mensuel sur la production mondiale de céréales, dans lequel il devrait réviser à la hausse ses projections d'exportations de maïs.
En ce qui concerne le blé, « la problématique de la demande est toujours visible sur les échéances rapprochées », a ajouté M. Desert Cazenave.
La vente cette semaine de 240 000 tonnes de blé français à l'Égypte va tendre un peu plus les stocks de fin de campagne, qui pourraient passer sous la barre des 2,5 millions de tonnes.
« En Égypte, le ministre de l'Offre estime que le pays dispose de réserves de blé suffisantes jusqu'au 31 juillet », après le dernier appel d'offres, a rapporté le cabinet Inter-Courtage, pour qui ce type de déclaration est souvent le signal d'un nouvel appel d'offres en préparation.
Peu avant 12h45 (11h45 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait d'un euro sur l'échéance rapprochée de mars à 225,75 euros, et de 25 centimes sur l'échéance de mai à 220 euros, pour plus de 16 000 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, progressait de 1,50 euro sur l'échéance rapprochée de mars à 217,75 euros, et de 1,25 euro sur l'échéance de juin à 214 euros, pour environ 800 lots échangés.