« En blé, prises de profit avant un long week-end et pluies sur les Dakotas ont appuyé sur les cours », a souligné le cabinet Inter-Courtage dans une note publiée vendredi. Après avoir suivi les autres céréales dans leur hausse en milieu de semaine, le blé s'est logiquement replié jeudi soir à Chicago, compte tenu d'estimations de surfaces consacrées à sa culture aux États-Unis supérieures aux attentes, dans un rapport du ministère américain de l'Agriculture.
« La situation américaine confirme évidemment les tensions dans cette zone de l'hémisphère nord, mais ne doit pas occulter les perspectives de production espérées importantes en Europe et sur la zone mer Noire », a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée vendredi également.
« À l'approche des récoltes, les conditions météorologiques sont scrutées avec attention en raison d'une nouvelle vague possible de précipitations dans les prochains jours, situation qui est peu favorable aux avancées ou démarrage des travaux de récolte », a ajouté Agritel, un facteur qui pèse également sur les cours. Le baromètre CéréObs de FranceAgriMer, publié vendredi, s'est stabilisé à 79 % de blé cultivé dans des conditions bonnes à très bonnes.
Vers 14h00 (13h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 2,25 euros sur l'échéance de septembre à 206,75 euros, et de 1,75 euro sur l'échéance de décembre à 207,75 euros, pour plus de 11 000 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, progressait de 50 centimes sur l'échéance d'août à 241,25 euros, et de 25 centimes sur l'échéance de novembre à 205,50 euros, pour environ 120 lots échangés.