Les cours sont proches des plus hauts de l'année, non loin des 230 euros la tonne. En France, l'anticyclone, synonyme d'arrêt des averses, se fait encore attendre. Or les intempéries grèvent la qualité des grains. « Les problèmes qualitatifs demeurent source de préoccupation, avec une grande hétérogénéité selon les dates de récolte et selon les variétés », résume le cabinet Agritel.
Quant aux États-Unis, à l'inverse, c'est la sécheresse qui pose problème dans les États où pousse le blé de printemps (Minnesota, Dakota du Nord, Montana et Washington).
Or la demande est bien là, avec un appel d'offres de la Tunisie pour l'achat de 100 000 tonnes de blé tendre et 100 000 tonnes d'orge fourragère, rapporte Inter-Courtage.
Vers 13h45 (11h45 GMT) sur Euronext, la tonne de blé progressait de 1,75 euro sur l'échéance de septembre à 226,75 euros, et de 1,50 euro sur celle de décembre à 229,50 euros, pour près de 8 000 lots échangés.
Le prix de la tonne de maïs augmentait de 1,25 euro sur l'échéance de novembre à 212 euros, et de 75 centimes sur l'échéance de janvier à 212,25 euros, pour une trentaine de lots échangés.