Vers 12h15 (10h15 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 2,25 euros sur l'échéance de septembre à 248,50 euros et de 1,75 euro sur l'échéance de décembre à 245 euros, pour plus de 11 500 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait de 75 centimes sur l'échéance de novembre à 220,25 euros, et, à l'inverse, progressait légèrement de 25 centimes sur l'échéance de janvier à 222,75 euros, pour plus de 200 lots échangés.
L' euro montait mardi à son plus haut niveau depuis près d'un mois face au dollar, mettant à mal la compétitivité des céréales européennes et françaises à l'export.
L'Égypte a finalement acheté 180 000 tonnes de blé, dont 120 000 tonnes de blé roumain et 60 000 tonnes de blé ukrainien. Le résultat de l' appel d'offres de l'Algérie était attendu pour mardi soir.
#GASC bought 120.000 to of Romanian ???? #Wheat @ 308.5$ FOB Constanta and 60.000 to Ukrainian ????@ 304.25$ FOB Chornomorsk.
— Romanian AGRI Column (@Agricolumn_EU) August 30, 2021
This leads to 1.140.000 tons of Romanian ????????????wheat sales to Egypt for 2021-2022 season so far. pic.twitter.com/HX0KNYHERa
Le contexte de tension entre l'offre et la demande demeure : le Canada a publié ses premiers chiffres de production pour 2021/22 et, sans surprise, ils sont catastrophiques, résultat de la sécheresse historique qui a frappé le pays cet été. La production de blé serait de 22,9 millions de tonnes (- 34,8%), dont une production de blé dur qui s'effondre à 4 Mt, contre 6,6 Mt l'an passé.