Ces déclarations apportent « un peu de calme après le coup de chaud de vendredi », a souligné Damien Vercambre, du cabinet Inter-Courtage, alors que la semaine dernière, « les bombes à droite à gauche démentaient les déclarations de début de désescalade ».
Le marché européen a d'autant plus les yeux rivés sur ces questions géopolitiques que la Bourse de Chicago est fermée ce lundi, pour cause de « Président day ». « Si une rencontre PBiden est possible, les marchés vont rester très nerveux, avec de plus, des marchés américains clos aujourd'hui pour la journée du président », a ainsi souligné le cabinet Agritel dans une note publiée lundi.
Par ailleurs, « l'Algérie aurait finalement acheté 720 000 tonnes de blé » lors de son dernier appel d'offres, « avec des origines optionnelles qui devraient se partager entre la mer Noire, l'Argentine et la France », a indiqué Agritel. Cette nouvelle, si elle se confirme, marquerait les retrouvailles entre la France et son principal client traditionnel hors d'Europe, « mais dans un contexte concurrentiel qui devrait perdurer dorénavant », a souligné Agritel.
Concernant l'état des cultures, il est globalement très favorable à ce stade en France avec 95 % des blés d'hiver jugés comme bons à excellents par le baromètre CéréObs de FranceAgriMer publié vendredi.
Peu avant 12h45 (11h45 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait d'1 euro, tant sur l'échéance de mars à 270,75 euros, que sur celle de mai à 274,75 euros, pour près de 13 000 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, reculait de 50 centimes sur l'échéance de mars à 253,50 euros, et de 50 centimes également sur l'échéance de juin à 255 euros, pour un peu moins de 800 lots échangés.