Dans son rapport du mois de janvier, le Conseil des céréales (CIC) dévoile ses premières estimations de production mondiale de blé disponible pour la campagne de commercialisation 2023/24. Elles s’élèvent pour l’instant à 788 Mt, après un record évalué à 796 Mt pour 2022/23 et une moyenne quinquennale de 768 Mt.
Ce recul s’explique par « des superficies en blé qui ne devraient guère évoluer en 2023/24 » et par une diminution attendue des rendements.
Le CIC s’attend aussi à ce que la demande pour l’alimentation humaine « renoue avec la croissance tendancielle » lors de la prochaine campagne, et que l’affouragement soit en revanche moindre. L’utilisation totale du blé mondial devrait donc augmenter de 1 %, « un pourcentage plus lent que la moyenne ».
Avec des inventaires de clôture prévus en baisse chez les principaux exportateurs, les stocks mondiaux devraient de leur côté se contracter. Quant aux échanges, ils sont anticipés en hausse de 1 % en raison de livraisons plus importantes vers certaines régions de l’Afrique et de l’Asie.