|
Des rumeurs d'achat par la Chine
« Les inquiétudes nées ces derniers temps d'un possible printemps humide dans les zones de culture de maïs pourrait impliquer plus d'hectares consacrés au soja plutôt qu'au maïs », ont-ils prévenu. Le centre des Etats-Unis a connu des premiers jours de printemps très humides, avec des chutes de neige, ce qui pourrait pousser les agriculteurs à attendre pour semer, ce qui favoriserait le soja, semé plus tard que le maïs. Si ces conditions humides ont soutenu les prix du maïs sur la semaine écoulée, c'est à l'inverse la sécheresse des plaines du Sud du pays qui a dopé les cours du blé.
Dans ces régions, le blé d'hiver a besoin de précipitations pour leur croissance. Le maïs a également été soutenu par des rumeurs d'achat par la Chine d'une quantité importante de cette céréale aux Etats-Unis. L'Usda a confirmé en fin de semaine l'existence d'une vente importante, sans dévoiler le pays acquéreur.
Vendredi, le boisseau (environ 25 kg) de maïs à échéance en mai a fini à 6,8950 dollars sur le Chicago Board of Trade, contre 6,85 dollars vendredi dernier. Il affiche une hausse de 0,6 % sur la semaine.
Le contrat de blé à échéance identique est monté à 7,3325 dollars, contre 7,23 dollars sept jours plus tôt, soit une progression de 1,4 %.
Le boisseau de soja pour livraison en mai s'est établi à 13,6050 dollars contre 13,6250 dollars une semaine plus tôt, cédant 0,1 %.
Pour surveiller les évolutions des cours des marchés agricoles, connectez-vous sur : |