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« L'offre de maïs reste faible et les cours vont rester volatils en fonction du temps en juillet et en août »
Selon l'Usda, les agriculteurs américains ont ensemencé 37,35 millions d'hectares (Mha) en maïs. C'est plus que l'an dernier, mais c'est surtout autant que lors de la dernière estimation publiée par le ministère en mars, ce qui « suggère que le temps humide qui a retardé les semis et les travaux dans les champs n'ont pas entraîné une baisse des surfaces cultivées en maïs », ont constaté les analystes de Barclays.
Le marché pensait que les inondations qui ont touché le Midwest au printemps avaient poussé les agriculteurs à renoncer à semer du maïs au profit du soja, qui peut être mis en terre plus tard au printemps, voire provoquer des pertes de surfaces cultivables cette année. « L'offre de maïs reste faible et les cours vont rester volatils en fonction du temps en juillet et en août, mais le marché est soulagé », a estimé Bill Nelson, de Doane Advisory Services.
Le soja a été entraîné par la chute des céréales, mais a résisté: les surfaces cultivées vont baisser plus que prévu. D'importantes exportations à destination de la Chine ont par ailleurs été annoncées en début de semaine.
Les cours du maïs affichent un plongeon de presque 25 % depuis leurs records de début juin
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en septembre a terminé vendredi à 6,0675 dollars, contre 6,55 dollars une semaine plus tôt sur le Chicago Board of Trade. Les cours ont chuté de 7,4 % sur la semaine, et affichent désormais un plongeon de presque 25 % depuis leurs records de début juin.
Le boisseau de blé à échéance septembre est tombé à 6,1225 dollars, contre 6,61 dollars une semaine auparavant, soit une dégingolade de 7,4 % également.
Le contrat de soja pour livraison en novembre s'est établi à 13,1250 dollars, contre 13,10 dollars sept jours plus tôt. Il a grignoté 0,2 % sur la semaine.
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