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Les prix du blé ont suivi ceux du maïs, auxquels ils sont très corrélés, subissant en plus la pression d'une offre abondante en provenance de Russie et des pays de la mer Noire. « Selon les nouvelles estimations du ministère de l'Agriculture, la récolte de céréales russe devrait atteindre 90 millions de tonnes, donc plus que prévu. Le ministère a indiqué que le pays pourrait alors exporter jusqu'à 18 millions de tonnes de céréales, soit 20 % de plus qu'attendu », ont rapporté les analystes de Commerzbank.
Les investisseurs continueront de surveiller la météo
Le marché du soja a fait preuve de résistance, soutenu par une bonne demande en provenance de Chine. Les analystes d'Allendale notaient par ailleurs que si la météo de juillet devait perdurer, les investisseurs devraient commencer à s'inquiéter pour les rendements des cultures de soja américaines. « Les semis retardés combinés à la sécheresse peuvent limiter les capacités de production de la plante », ont-ils souligné. Les investisseurs continueront de surveiller la météo la semaine prochaine, mais aussi la demande. Lundi, le relevé hebdomadaire du département américain de l'Agriculture sur l'état des cultures sera scruté. « C'est la seule indication que l'on a à cette époque de l'année pour savoir si la récolte va être plus ou moins importante », a rappelé Don Roose.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en septembre a fini à 6,90 dollars, contre 6,9475 dollars une semaine plus tôt sur le Chicago Board of Trade, soit un recul de 0,68 %.
Le boisseau de blé à échéance septembre a terminé à 6,9225 dollars, contre 7,0125 dollars une semaine auparavant, abandonnant 1,28 %.
Le contrat de soja pour livraison en novembre s'est établi à 13,8825 dollars, contre 13,87 dollars sept jours plus tôt. Il a grappillé 0,09 %.
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