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Aux Etats-Unis, la qualité des cultures s'est stabilisée durant la semaine écoulée après une longue série de dégradations dues à des semis tardifs et une vague de chaleur au moment de la pollinisation, notamment celle du maïs. Selon le dernier relevé du Ministère US de l'Agriculture (Usda), 60 % des maïs et 66 % des blés de printemps sont jugés « bons » à « excellents », taux inchangés par rapport à la semaine précédente. En Europe, le retour d'un temps plus sec a permis une reprise des moissons longtemps interrompues par les pluies, notamment en Allemagne où l'excès d'humidité alimente les craintes d'une altération des qualités.
Le marché du maïs suit le blé dans un contexte toujours tendu
L'impact baissier de ces éléments climatiques ou extérieurs a toutefois été limité par la forte demande internationale, appâtée par le récent recul des prix. Vendredi dernier, l'Arabie Saoudite a acheté 600.000 tonnes de blé aux origines variées (US, UE, Canada, Australie) tandis que l'Algérie se procurait 500.000 tonnes de blé à l'origine non précisée, mais « vraisemblablement française », selon les opérateurs.
Le prix de l'orge fourragère reste assez ferme sur le marché français, soutenu par un bon courant de demandes de la part des acheteurs du Nord-Communautaire pris de court par le retard de la moisson en Europe du Nord. « Les orges ukrainiennes n'étant pas encore sur le marché, la seule source d'approvisionnements reste actuellement l'orge française », a constaté un intermédiaire. Le marché du maïs suit le blé dans un contexte toujours tendu en raison des inquiétudes liées à la récolte aux Etats-Unis, premiers producteurs et exportateurs mondiaux. Jeudi dernier, l'Usda a abaissé ses prévisions de récolte US à 328 Mt contre 342,15 Mt estimés en juillet.
Mardi à la mi-journée sur l'Euronext, le contrat de blé meunier pour livraison en novembre abandonnait 1,25 euro à 198,50 euros alors que celui de maïs, à livraison identique, cédait 1 euro à 207,50 euros. Un faible volume de 1.400 lots de blé et 90 lots de maïs avaient été échangés en fin de matinée. L'orge fourragère n'est pas cotée sur le marché à terme. La tendance sur le marché physique (gré à gré) suivait celle de l'Euronext dans une activité très faible.
« Après le long week-end de l'Ascension, ce mardi est considéré comme un lundi. Il faut refaire le point et fixer les prix », a affirmé un courtier.
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