Cette fois ci on ne pourra donc incriminer la spéculation, au cas où la hausse des cours des denrées alimentaires s’accélèrerait dans les prochains mois. Jamais la part du budget des ménages pour l’alimentation n’a été aussi faible, puisqu’elle représente à ce jour moins de 12 %. Cette part chute même à 8 % chez les jeunes de moins de 25 ans. Les premiers postes sont le logement et le transport avec respectivement 25 et 15 %. Entre 1990 et 2006, le prix du pain a augmenté de 50 % en moyenne alors que les cours du blé restaient stables. Le prix du lait au producteur a baissé de 13,7 % entre 2001 et 2006 alors que le prix du lait au consommateur augmentait de 9,5 % sur la même période.Il faut donc trouver d’autres explications dans la hausse des couts de l’alimentation. La première raison est probablement la hausse des couts de l’énergie et la deuxième la main d’œuvre.Mais fondamentalement la demande en biens alimentaires progresse, alors que l’offre devient de plus en plus aléatoire au gré des incidents climatiques.
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