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Cette situation météorologique « inquiète quelque peu les courtiers », a souligné Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale. Toutefois, a-t-il remarqué, « il est un peu tôt pour évaluer les pertes du blé reliées à l'hiver car (les graines) sont en dormance », c'est-à-dire qu'elles n'ont pas encore germé.
La vague de froid polaire a ainsi pris le relais de l'Amérique latine, et en particulier de l'Argentine, où un temps considérablement sec avait mis les cours sous pression ces dernières semaines. D'importantes pluies sont toutefois attendues dans les prochains jours, ce qui avait permis une détente des cours.
« Les nouvelles en provenance d'Europe sont meilleures qu'attendu »
Les prix agricoles bénéficiaient également d'un certain regain d'optimisme en Europe: « les nouvelles en provenance d'Europe sont meilleures qu'attendu », s'est félicité Rich Nelson. La contraction de l'activité dans le secteur manufacturier en zone euro a été moins brutale en janvier que les mois précédents et le Portugal, sous assistance de l'UE et du Fmi, a passé avec succès un test sur sa capacité de financement à court terme.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars a fini mercredi à 6,4225 dollars, en hausse de 2,50 cents par rapport à la clôture de mardi sur le Chicago Board of Trade.
Le boisseau de blé à échéance mars a fini à 6,7400 dollars, en hausse de 6,00 cents.
Le contrat sur le boisseau de soja pour livraison en mars a terminé à 12,2350 dollars, en progression de 13,00 cents.
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