|
Mais ce n’est pas tout. Lors des débats sur le Farm Bill, il y a, en général, un consensus explicite ou implicite sur la prospérité et l’instabilité des cultures agricoles pour les années à venir.
Ce consensus est généralement basé sur l’extrapolation des conditions économiques agricoles des trois années précédentes pour les années à venir. En outre, il existe généralement une préférence révélée pour une direction politique pour le Farm Bill, parfois cela se produit assez tôt et parfois juste avant le passage du Farm Bill.
Ces deux éléments - le consensus sur les futures conditions économiques et une préférence révélée pour une direction politique – sous-tendent la major partie des discussions actuelles sur le Farm Bill 2012.
L'agriculture sur une voie plus prospère
On pressent que les prix des cultures ne retourneront pas à leurs nivaux antérieurs à 2008. On ne reverra plus le boisseau de maïs à deux dollars, encore moins à trois dollars. La demande pour l'éthanol et l'exportation fixeront le seuil des prix des céréales, empêchant les prix de chuter à des niveaux antérieurs. La production et la volatilité des prix seront encore de mise, mais globalement, l'augmentation de la population de 7 milliards aujourd'hui, à 9,5 milliards en 2050 et l’augmentation des revenus par habitant en Chine et d'autres pays en développement rapide, vont maintenir l'agriculture sur une voie plus prospère.
C’est prometteur. Une période prolongée de rentabilité pour la culture agricole américaine serait enfin arrivée. Aussi intéressant que cela puisse paraître, il y a cependant certaines considérations à prendre en compte.
Une part importante de l’augmentation des prix des céréales au cours des quatre dernières années est liée à l’augmentation de l'utilisation du maïs pour la fabrication de l'éthanol. Il n’y aura pas ce taux de croissance pour les marchés des céréales dans les années à venir. De toute évidence, l’augmentation de 70 % de la production alimentaire d'ici 2050 pour nourrir 9,5 milliards de personnes aura un impact sur les agricultures américaines, les pays importateurs de produits alimentaires, et nos concurrents à l'exportation. Les agriculteurs américains et les intervenants agricoles s'attendent à ce que l'agriculture américaine se taille la part du lion de cette augmentation. Il convient de moduler cette attente pour plusieurs raisons.
Pour lire la suite cliquer sur Farm Bill de 2012 |