Un producteur n’est jamais content parait il ! Ou bien il fait trop chaud, ou bien il fait trop froid, ou bien il fait trop sec, ou bien il pleut trop. Il est vrai que les conditions climatiques idéales sont rares, ce d’autant plus que ce qui peut être jugé comme favorable pour une culture, ne l’est pas forcément pour une autre.Prenez l’exemple de ce qui se passe en ce moment sur la Russie. Il faisait hier 25 degrés à Moscou, un record à cette période de l’année. De telles températures en cette saison favorisent les semis de printemps, surtout sur un pays à climat continental comme la Russie. Cela devrait satisfaire les analystes et inciter les producteurs ou traders à vendre. Et bien non, voila que les températures élevées de la fin avril laissent craindre que nous connaissions un nouvel épisode de canicule cet été, à l’image de ce qui s’est passé en 2010. Le pire n’étant jamais certain, les cours des commodities intègrent toujours une prime dite de risque climatique. Cette prime s’estompera ou au contraire s’accentuera alors au fur et à mesure de l’avancée du stade végétatif ou des récoltes.Alors les agriculteurs sont ils des râleurs ? Est-ce vrai que le mois où ils se plaignent le moins c’est février car il n’y a que 28 Jours ? Non, ils ne font que suivre la volatilité du climat qui s’accentue au fil des années, conséquence probablement du réchauffement climatique.
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