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Une influence négative des Bourses mondiales
Egalement, l'oléagineux a pâti de l'influence négative des Bourses mondiales qui ont nettement chuté mercredi. « Les marchés ont eu une mauvaise influence (sur les prix agricoles) avec les inquiétudes pour la crise européenne de la dette », a dit M. Nelson. En particulier, les Bourses ont été plombées par les déclarations de l'ancien Premier ministre grec Lucas Papademos qui a estimé « le risque que la Grèce quitte l'euro (...) réel ». Dans un entretien au Wall Street Journal, M. Papademos a estimé qu'on ne pouvait « exclure que des préparatifs soient en cours pour contenir les conséquences potentielles d'une sortie grecque de la zone euro ». Ces propos interviennent alors que les dirigeants européens étaient réunis à Bruxelles pour un sommet informel.
Ce regain de fébrilité pour la Grèce, épicentre de la crise, a également fait reculer le blé, a souligné M. Nelson.
Le maïs porté par le temps sec et chaud aux Usa
En revanche, le maïs a progressé, porté par des prévisions météorologiques faisant état d'un temps sec et chaud dans le centre des Etats-Unis, grenier du pays, alors que le marché souhaiterait des pluies, a indiqué Bell Nelson. « Il est encore trop tôt pour avoir une idée de l'impact que cela va avoir sur les cultures. Des investisseurs en ont surtout profité pour acheter en vue d'une hausse », a dit M. Nelson.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet a terminé en hausse de 6,5 cents par rapport à mardi, à 6,0350 dollars.
Le boisseau de blé à même échéance a reculé de 20 cents 6,6550 dollars.
Le contrat sur le boisseau de soja pour livraison en juillet a baissé de 19,75 cents à 13,6250 dollars.
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