Sur l'Euronext qui n'assurait qu'une demi-séance de cotations, le prix du blé reculait en fin de matinée de 0,25 à 0,50 euro sur les positions de janvier et mars 2014, la première échéance cotant 209 euros, alors que quelque 2.900 lots avaient été négociés.
Le marché du maïs toujours délaissé par les opérateurs (245 lots négociés) évoluait peu. L'échéance rapprochée de janvier voyait ses prix reconduits à 171,75 euros la tonne, tandis que sur les positions de mars et juin, les prix s'effritaient de 0,25 à 0,50 euro à 173,50 et 176 euros.
Outre-Atlantique, la Bourse de Chicago fonctionne au ralenti depuis le début de la semaine, les opérateurs restant focalisés sur les évolutions climatiques en Amérique du Sud.
Les pluies qui se répandent sur certaines zones importantes de production en Argentine et au Brésil devraient bénéficier aux récoltes de maïs que l'on attend abondantes et qui, de ce fait, pourraient venir concurrencer la production américaine.
La Bourse des grains de Rosario (Argentine) estime la production de maïs à 22 millions de tonnes (Mt) et celles de blé à 9,5 Mt, indique le cabinet de conseil Agritel.
En France, le marché physique (gré à gré) est à l'arrêt, les affaires ne devant reprendre qu'à partir du 6 janvier prochain, date de réouverture des coopératives agricoles.