La loi Climat et résilience d'août 2021 prévoyait un étiquetage environnemental obligatoire sur certains types de produits, à l'issue d'une phase d'expérimentation de cinq ans au maximum.
A un échantillon représentatif de la population française de 1 000 personnes, l'institut de sondage BVA a proposé différents produits, d'abord sans étiquetage environnemental, puis avec un « Planet-Score » afin de mesurer la pertinence de celui-ci.
Le Planet-Score, élaboré par l'Institut de l'Agriculture et de l'Alimentation biologiques (ITAB), association d'utilité publique soutenue par le ministère de l'Agriculture, attribue une note entre A et E au produit, notamment en fonction de l'impact sur la biodiversité, sur le climat et l'utilisation de pesticides. Il est testé depuis fin 2021 et 187 entreprises de l'alimentaire l'expérimentent aujourd'hui, peut-on lire sur son site.
Interrogés sur les « engagements concrets attendus » des marques sur les problématiques environnementales, les consommateurs ont répondu à 42 % la non-utilisation des pesticides, à 42 % également un mode d'élevage respectueux, à 32 % la préservation du climat, 30 % la préservation de la biodiversité et 27 % la préservation des ressources, selon l'étude de BVA.
Le Planet-Score est « concluant » pour Régis Olagne de BVA : « simple à utiliser, permettant de comprendre et facilitant le choix », les consommateurs réorientant leurs choix lorsque cet indicateur est présent, note l'analyste.
Le collectif En Vérité regroupe plus de 60 marques alimentaires dont Yoplait, Candia, Entremont.