« Du champ à l'assiette, nous affirmons aujourd'hui qu'il existe une seule et même filière : celle qui approvisionne et réunit toutes les restaurations », estiment-elles.
« La restauration hors domicile est une filière essentielle du quotidien qui irrigue l'ensemble des filières agricoles et agroalimentaires, un pilier social et culturel pour permettre à tous de se nourrir et une part de l'identité culturelle française vecteur de convivialité, de goût et de savoir-faire », écrivent ces organisations.
« Et pourtant, malgré son rôle essentiel cette réalité reste trop souvent invisible et ses spécificités mal comprises dans le débat public et par les pouvoirs publics, dont l'attention se porte principalement sur le contenu des chariots de courses et l'alimentation à domicile », selon elles.
Côtés restaurateurs, participent l'Umih, le GHR, le Snarr (restauration rapide) ainsi que Restau'Co et le SNRC pour la restauration collective.
Côté agriculteurs, la FNSEA, et La Coopération Agricole sont parties prenantes.
Et côté grossistes, on retrouve Grossistes Alimentaires de France, l'ANIA et le GECO Food Service (industries agroalimentaires).
Le but de ce collectif est notamment de « peser ensemble dans le débat public » avec un « message immédiat : "ni textes, ni taxes supplémentaires", mais un cadre de confiance, de concertation et de stabilité pour permette aux professionnels concernés d'innover, de répondre aux enjeux environnementaux et de continuer à nourrir la société française ».
Parmi les premières pistes de travail identifiées : « la valorisation du savoir-faire du cuisinier pour plus de lisibilité pour tous nos publics », « la sécurisation des approvisionnements des différentes typologies de restaurations » ou encore « le soutien au Titre Restaurant qui devient davantage un "titre alimentaire" qu'une incitation à se rendre dans des points de restauration ».