« Notre système de gestion de calamités agricoles, d'aléas climatiques, a été pensé il y a 30-40 ans, il est au bout. Il ne répond plus à la gravité des aléas, des sécheresses, des inondations des grêles », a déclaré M. Le Foll à des journalistes dont l'AFP à Limoges, lors d'un déplacement en Haute-Vienne où il a rencontré de représentants syndicaux agricoles, puis était l'invité de la fédération locale du Parti socialiste.
Le ministre a pris l'exemple de l'année 2016, marquée par « un printemps humide, pluvieux, avec des inondations, et un début de septembre (avec la) sécheresse, le tout dans la même année, à quatre mois de différence... On a maintenant des questions qui nous sont posées qui dépassent ce qui pouvait être envisagé à l'époque où cela a été mis en oeuvre », a-t-il estimé.
M. le Foll a dit avoir mandaté le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), qui va « engager une grande consultation, pour revisiter, en discutant, l'ensemble des dispositions de gestion de toutes ces calamités, voire y intégrer aussi des éléments de pertes de revenus ».
Ce rapport devrait être remis au ministre « début décembre », a-t-il souhaité, à la suite de quoi « ce sujet majeur sera livré au débat public, chacun en fera ce qu'il pense être le mieux ».