Les Chambres d'agriculture se sont penchées point par point sur les mesures de la loi biodiversité adoptée par l'Assemblée nationale mercredi soir. Concernant le préjudice écologique, elles « soulignent le risque de contentieux important qui pourrait advenir en l’absence de précisions sur la gravité du préjudice causé ».
Elles déplorent par ailleurs « l’accumulation de mesures de protection envisagées, qui s’ajoutent à la multitude d'outils déjà disponibles», craignant une mesure contre-productive « si elle ne s'inscrit pas dans une stratégie fondée sur la responsabilisation des acteurs du territoire ».
Les Chambres d’agriculture « prennent acte de l’interdiction des néonicotinoïdes au 1er septembre 2018 avec des interrogations fortes sur l’application des dérogations possibles jusqu'en 2020. Elles invitent désormais l'Etat à mettre l'accent sur la recherche de solutions alternatives efficientes ».
Enfin, elles « saluent la création de l’Agence française de la biodiversité », tout en appelant de leurs voeux la présence des représentants agricoles au sein de l'agence.