« Nous avons tous en tête l’objectif européen de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole, moins 16 % d’ici 2030 et la neutralité carbone pour 2050. Le gouvernement s’est fixé des objectifs élevés, avec les accords de Paris, mais aussi avec l’accord historique de la COP 28 signé à Dubaï pour la sortie progressive des énergies fossiles », martèle Damien Dubrulle.
Le président d’Axema, le syndicat français des acteurs industriels de la filière des agroéquipements et de l’agroenvironnement, a ouvert, vendredi 15 décembre au ministère des Finances, les échanges du comité de pilotage filière afin d’élaborer une stratégie de décarbonation des machines agricoles. Plus d’une trentaine de fédérations agricoles, agro-équipementiers et représentants des utilisateurs étaient réunis. L’objectif est de rendre « une feuille de route ambitieuse » avant l’été 2024.
« Les travaux menés dans le cadre de la stratégie nationale bas carbone prévoient une réduction de 1,2 million de tonnes équivalent CO2 d’ici 2030 pour le parc d’engins agricoles. Axema a recueilli les données nécessaires à l’établissement du parc des machines motorisées et a communiqué ses résultats à la Direction générale des entreprises afin d’échanger sur la pertinence des chiffres », souligne Damien Dubrulle en insistant sur l’aspect collectif de ce sujet, qui intéresse « toute la filière, les agriculteurs, les Cuma, les ETA, la recherche, l’INRAe… »