Pour la plupart producteurs de foie gras, les éleveurs du Gers, qui se mobilisent sous le nom de « canards en colère », voulaient symboliquement s'inscrire à Pôle Emploi à l'appel de la Confédération paysanne pour dire « la détresse de la filière oubliée », a déclaré à l'AFP Jacques Candelon, porte-parole du mouvement, lancé sur le réseau social Facebook.
« Il y a urgence », a-t-il ajouté, « c'est la mort annoncée. L'objectif est de faire prendre conscience aux pouvoirs publics que 30.000 emplois directs et 100.000 à 130.000 indirects sont menacés ». Selon Jacques Candelon, 6.500 personnes sont membres de la page Facebook des « canards en colère » et 4.200 ont signé la pétition réclamant « l'abrogation totale de l'arrêté du 15 janvier » qui impose l'arrêt de la production de palmipèdes durant au moins cinq mois.