La Confédération paysanne et une vingtaine d’associations rurales et environnementales ont dressé une liste de 13 doléances pour améliorer la politique alimentaire française et européenne. Des doléances mettant en avant « l’agriculture paysanne », « qui ne peut coexister avec l’agriculture industrialisée », selon les signataires.
« Produire à tout prix ? Manger à quel prix ? » Telles étaient les deux interrogations centrales qui ont animé les débats des assises de l’agriculture et de l’alimentation, co-organisées à Paris, jeudi 19 janvier 2017, par la Confédération paysanne et un collectif d’une vingtaines d’associations, dont les Civam, Attac, Générations futures, les MRJC, le CIWF ou encore le CCFD.
De cette journée d’échanges, les organisations militant pour une « agriculture paysanne » se sont accordées sur 13 doléances en faveur d’un accès pour tous à une alimentation de qualité, « produite par des paysans vivant de leur travail et pratiquant une agriculture paysanne ». Un modèle qui a, selon les organisations, une définition bien précise : « L'agriculture paysanne est une agriculture au service de la société. Elle permet à un maximum de paysans répartis sur tout le territoire de vivre décemment de leur métier en produisant, sur une exploitation à taille humaine, une alimentation saine et de qualité, sans remettre en cause les ressources naturelles de demain. Elle participe avec les citoyens à rendre le milieu rural vivant dans un cadre de vie apprécié par tous. »
Parmi les constats d’échec exposés en matière agricole et alimentaire, la Confédération paysanne considère que « l’agriculture paysanne » ne peut coexister avec « l’agriculture industrialisée ». Une dualité impossible qui exige, selon le syndicat, de « transformer le monde agricole » en, notamment, régulant les volumes de production, mettant en place des contrats de relocalisation de la production, ou encore en développant la structuration logistique pour les circuits locaux.
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