Dans une lettre ouverte adressée à la Première ministre Elisabeth Borne, ces organisations (Action contre la faim, Ligue contre le cancer, Réseau action climat, UFC-Que Choisir...), exhortent « le gouvernement à tirer les enseignements de l'échec des politiques passées » en matière d'alimentation.
« Notre alimentation joue un rôle majeur dans le changement climatique, l'effondrement de la biodiversité et l'explosion des maladies chroniques non transmissibles (maladies cardiovasculaires, diabète, obésité, cancers, etc.) » qui « frappent en premier lieu les personnes les plus précaires », écrivent-elles.
Elles appellent le gouvernement « à résister à la pression de certains lobbies agricoles et agroalimentaires » opposés à l'interdiction de la publicité « pour les produits nocifs pour la santé et pour la planète » ou encore à fixer un objectif de baisse de la consommation de viande et de produits laitiers.
La loi Climat et résilience, adoptée en 2021, prévoit qu'une « stratégie nationale pour l'alimentation, la nutrition et le climat » (SNANC) soit élaborée d'ici au 1er juillet 2023.
Selon le site internet du ministère de l'Agriculture, cette stratégie devra notamment « déterminer les orientations de la politique de l'alimentation durable, moins émettrice de gaz à effet de serre, respectueuse de la santé humaine, davantage protectrice de la biodiversité (...) ».